AMSTERDAM / PAYS-BAS
A l’origine peintre abstraite, l’artiste américaine s’était tournée vers la peinture figurative dans les années 1970.
L’artiste américaine, née Josephine Gail Kleinberg en 1927 à Seattle, est décédée le 21 janvier à l’âge de 95 ans, a annoncé la Pace Gallery. Dans les années 1960, à New York, Jo Baer s'était distinguée comme l'une des représentantes du mouvement minimaliste aux côtés de Donald Judd (1928-1994). Ses œuvres, caractérisées par des traits noirs encadrant la toile blanche et soulignant sa géométrie, avaient été exposées pour la première fois en 1964 à la Kaymar Gallery à New York.
Dans les années 1970, l'artiste quitte New York pour l'Europe, s'installe successivement en Irlande et à Amsterdam, et se tourne vers une figuration empreinte d'onirisme. Ses motifs estompés et fusionnés entre eux, à la limite de l’ornemental, se dérobent au regard. Comme durant sa période minimaliste, l'artiste a toujours veillé à laisser une part de vide à l'œuvre, laissant ainsi au spectateur le soin de construire l’image.
Jo Baer a connu une ascension rapide dès le début de sa carrière. En 1968, ses œuvres figurent dans l’exposition internationale de la Documenta 4 à Cassel ainsi que dans l’exposition de peintures abstraites « Systemic Painting » au Solomon R. Guggenheim Museum à New York en 1966.
Elle a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles dans des institutions du monde entier, notamment au Whitney Museum of American Art, New York (1975), au Dia Center for the Arts, New York (2002), au Museum Ludwig, Cologne (2013) et au Camden Arts Centre, Londres (2015). Ses œuvres font partie des collections permanentes d’institutions prestigieuses telles que le MoMA et la Tate Gallery, London.
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Jo Baer, pionnière du minimalisme, est décédée à l’âge de 95 ans
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