Du Théâtre éphémère à l’Opéra éphémère

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 25 avril 2014 - 174 mots

PARIS-GENÊVE - Après l’échec d’un premier accord avec la Libye qui semblait conclu fin 2013, la Comédie-Française a signé le 4 mars la cession de son Théâtre éphémère au Grand Théâtre de Genève.

La structure de bois bâtie fin 2011 dans les jardins du Palais Royal à Paris, d’une capacité de 700 places, avait permis d’accueillir un peu plus de 400 représentations tenues pendant les travaux de rénovation de la salle Richelieu. Le Grand Théâtre de Genève, l’opéra de la Ville, l’adaptera et y aura recours à son tour pendant des travaux de rénovation de juin 2015 à l’été 2017. Sa fabrication avait coûté à la Comédie-Française environ 4 millions d’euros. Si son prix de vente reste inconnu et serait semble-t-il moins élevé que ce qu’en offrait la Libye, la ville Suisse estime toutefois le coût de l’opération de démontage, transport et remontage à environ 6 millions d’euros. Ceux qui craignaient la pérennisation de cette structure entre les jardins et les colonnes de Buren devraient la voir disparaître d’ici la fin de l’été 2014.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°412 du 25 avril 2014, avec le titre suivant : Du Théâtre éphémère à l’Opéra éphémère

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