Annie Leibovitz et ses créanciers ont trouvé un accord sur la prolongation de son emprunt

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 15 septembre 2009 - 291 mots

NEW YORK (ETATS-UNIS) [15.09.09] – La photographe Annie Leibovitz a trouvé un accord de dernière minute pour son emprunt auprès de Art Capital. Une prolongation de son prêt a été conclue.

Trois jours après l’échéance de son contrat avec Art Capital, Annie Leibovitz a obtenu un accord sur l’emprunt de 24 millions de dollars qu’elle a contracté auprès de la société de prêt spécialisée dans le monde de l’art. La société a retiré sa plainte contre la photographe.

Le 11 septembre, dans une déclaration conjointe d’Annie Leibovitz et d’Art Capital Group, les parties ont fait savoir que « Ms. Leibovitz a racheté à Art Capital ses droits à l’exclusivité des ventes de ces biens et de ses droits d’auteur » et qu’elle « gardera par conséquent le contrôle de ses actifs dans le cadre de son contrat d’emprunt ». La photographe remercie Art Capital pour leur « coopération et leur soutien continuel » .

Mais les parties n’ont pas communiqué la durée de prolongation du nouveau contrat. Beaucoup pensent que le délai pourrait n’être que de quelques mois.
Selon le New York Times, les experts s’interrogent sur les clauses de l’accord. Pour permettre cette extension de l’emprunt et le rachat de ses droits, Annie Leibovitz a probablement dû vendre rapidement un bien de grande valeur (une partie de ses droits d’auteur ou une propriété immobilière) ou bien accepter d’augmenter le taux d’intérêt de son prêt.

Tout au long de ses ennuis financiers, Annie Leibovitz s’est peu exprimée publiquement. Ses amis, tel Graydon Carter, l’éditeur de Vanity Fair, ont dit hier qu’elle avait assez de ténacité pour trouver un moyen de sortir de cette situation, mais qu’elle allait devoir « changer de manière radicale la relation qu’elle entretient avec l’argent » .

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque