Athènes - L’inspecteur général de la fonction publique en Grèce a rendu son rapport sur l’organisation de la sécurité de la Pinacothèque d’Athènes, victime d’un vol dans la nuit du 8 au 9 janvier.
Celui-ci révèle que le système de sécurité du musée, datant de 1992, n’avait bénéficié d’aucune amélioration depuis 2000. Ainsi certaines zones à l’extérieur du musée se trouvaient hors du champ des caméras de surveillance, alors que les enregistrements des cassettes étaient aléatoires, les bandes n’étant « pas changées faute d’argent ». Pire encore, les piles des alarmes usées et non remplacées déclenchaient la sonnerie de manière intempestive. Les agents disposaient de peu de moyens : contraints de communiquer par téléphone portable et d’alerter en priorité la société de sécurité, aucune communication directe avec la police n’étant prévue. Le ministère de la Culture a déclaré que ces conclusions seraient prises en compte pour la détermination d’éventuelles responsabilités.
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Un rapport accablant sur la sécurité de la Pinacothèque d’Athènes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°368 du 27 avril 2012, avec le titre suivant : Un rapport accablant sur la sécurité de la Pinacothèque d’Athènes