journaliste

Tretiack tient tête aux architectes

L'ŒIL

Le 1 juillet 2001 - 231 mots

Faut-il pendre les architectes ? Avec ce titre provocateur, Philippe Trétiack s’en prend à une profession qu’il abandonna lors d’une discussion édifiante avec des clients, portant sur la nécessité ou non d’un second bouton électrique pour lampe de chevet.

Faut-il pendre les architectes ? Avec ce titre provocateur, Philippe Trétiack s’en prend à une profession qu’il abandonna lors d’une discussion édifiante avec des clients, portant sur la nécessité ou non d’un second bouton électrique pour lampe de chevet. Son destin bascula donc vers le journalisme (des articles pour Elle Décoration et pour D’Architecture), mais aussi vers la rédaction de livres, nombreux et polémiques. Le petit dernier, reprenant une liste d’idées toutes faites sur la profession et illustré de croquis, est ponctué de phrases hautes en couleur : Paris « muséifié » est « glissé sous plastique comme du jambon en tranches » à moins qu’on imagine la capitale ressemblant au Château de Versailles « nettoyé au Karcher et remeublé Ikéa ». Alors, faut-il pendre les architectes ? Une construction ne résulte-t-elle pas de la rencontre entre un architecte et son commanditaire, en France généralement les pouvoirs publics ? Même si le lecteur reste un peu sur sa faim, le livre a le mérite de poser la question : les architectes doivent-ils donc être les seuls à être pendus ?

Philippe Trétiack, Faut-il pendre les architectes, éd. Seuil, 196 p., 110 F.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°528 du 1 juillet 2001, avec le titre suivant : Tretiack tient tête aux architectes

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