Toulouse a accepté de devenir propriétaire de 536 œuvres des collections nationales qui étaient en dépôt dans ses musées, en application de la loi sur la décentralisation culturelle.
Parmi les œuvres concernées figurent un retable du Pérugin, deux Rubens (Saint Jean l’Évangéliste et Saint Augustin), un Philippe de Champaigne, un autoportrait de Largillierre, ainsi que la toile monumentale de Delacroix, Muley-Abd-Er-Rhaman, sultan du Maroc, sortant de son palais de Méquinez, entouré de sa garde et de ses principaux officiers. Le ministère a annoncé que la procédure
de transfert de propriété de biens culturels serait « en passe d’aboutir avec la ville d’Amiens et sera proposée prochainement aux villes d’Abbeville (Somme), Angoulême (Charente), Caen (Calvados), Compiègne (Oise), Montauban (Tarn-et-Garonne), Nancy (Meurthe-et-Moselle), Orbec (Calvados), Saintes (Charente-Maritime) et Valenciennes (Nord) ».
Le transfert de propriété des œuvres des collections nationales déposées dans des musées de région avant octobre 1910 concerne plus de 100 000 pièces réparties dans quelque 300 collectivités territoriales.
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Toulouse bénéficie de la décentralisation
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°184 du 9 janvier 2004, avec le titre suivant : Toulouse bénéficie de la décentralisation