Rahul Kadakia : « Les bijoux signés caracolent en tête »

Rahul Kadakia, directeur du département Bijoux chez Christie’s, à New”¯York

Par Armelle Malvoisin · Le Journal des Arts

Le 4 octobre 2007 - 232 mots

Selon vous, la vente aux enchères idéale comporte-t-elle 100 % de bijoux signés ?
Les ventes aux enchères de bijoux ont évolué chez Christie’s. Il fut un temps où nous vendions 600 à 800 lots à chaque vacation. Aujourd’hui, nous présentons « seulement » 300 à 350 bijoux par catalogue, pour toutes nos ventes à travers le monde. Cela se justifie parce que les collectionneurs privés et les professionnels sont devenus de plus en plus sélectifs à l’achat : les bijoux signés caracolent en tête. Dans la vente new-yorkaise du 27 avril 2007, 110 lots sur les 264 offerts étaient signés, soit un peu plus de 41 %. Dans un monde idéal, on pourrait souhaiter que la quasi-totalité d’une vente compte des bijoux signés, mais en fait, la vente rêvée doit aussi comprendre d’importants diamants et de rares pierres précieuses, des perles naturelles et des bijoux contemporains « tendance » qui ne sont pas toujours signés. Avec cet ensemble varié, nous avons la possibilité de couvrir tous les secteurs et tous les goûts du marché. De plus, en fonction de la région géographique et de la culture des collectionneurs, la demande en bijoux change, même si les mêmes noms de grands joailliers sont prisés partout dans le monde. Par exemple, les Américains ont une préférence pour les gros bijoux au design très marqué alors que les Asiatiques aiment les très fines créations serties de diamants de qualité et de pierres de couleur.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°264 du 7 septembre 2007, avec le titre suivant : Rahul Kadakia : « Les bijoux signés caracolent en tête »

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