Peggy toujours jeune

L'ŒIL

Le 1 juillet 1998 - 155 mots

Pour fêter le centenaire de la naissance de Peggy Guggenheim, outre les pièces d’ordinaire accrochées dans son palais vénitien ou dans le musée new-yorkais, le Guggenheim a eu l’idée d’évoquer son activité de galeriste. De son premier espace qu’elle ouvre à Londres en 1938 avec une exposition Cocteau jusqu’à l’Art of this Century Gallery de New York qui ferme en 1947 après de nombreux accrochages Hélion, Motherwell ou Pollock. La collectionneuse n’est pas pour autant négligée : de son premier achat, une sculpture de Arp, Tête et coquillage, jusqu’à des œuvres moins connues comme l’Etude d’un chimpanzé de Bacon ou des toiles de Santomaso ou de Vedova. Les pièces les plus inédites de cette exposition sont les livres d’or qu’elle faisait signer par les invités du palazzo Venier dei Leoni : le photographe Cecil Beaton, le romancier Truman Capote, le peintre Helen Frankenthaler et bien d’autres.

NEW YORK, Solomon R. Guggenheim Museum, jusqu’au 2 septembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°498 du 1 juillet 1998, avec le titre suivant : Peggy toujours jeune

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