Les expériences d’Isabelle Suret

« Tout projet expérimental m’excite », déclare Isabelle Suret, ardente partisane de la création vidéo et directrice de la galerie Anton Weller. D’ailleurs ce mois-ci on peut visionner le site Internet de la Française Isabelle Grosse sur écran d’ordinateur (http://www.metafort.com/deambulations) ou par rétro-projection sur les murs de la galerie. Isabelle Suret, une femme qui a la bougeotte. Quand elle n’est pas à Bâle, où elle présente Bernard Lallemand et Dana Wyse, elle investit sous l’appellation « De chez l’un l’autre » différents lieux parisiens. L’année dernière, ces mêmes plasticiens avaient transformé une boutique rue Debelleyme en aquarium quand d’autres faisaient main basse sur l’hôtel particulier de Gérard Depardieu. « Le moment le plus important est celui où l’artiste s’approprie les lieux » dit celle qui un jour a décidé d’abandonner la clientèle de son cabinet juridique. « Ce n’était plus mon histoire. Maintenant je me bats pour la promotion de la jeune création française. Je crois en sa vitalité. »