Après dix ans de fonctionnement à débit réduit pour cause de pollution, les cinq cents fontaines du jardin de la Villa d’Este, à Tivoli, coulent de nouveau à flots.
L’installation d’une station d’épuration a débarrassé l’eau, drainée depuis la rivière Aniene par un système de conduites souterraines, de ses bactéries. En 1580 déjà, Montaigne déplorait que la magie des lieux soit affectée par une eau « trouble et putride ». Deux ans et 23,6 millions de francs ont été nécessaires à la réalisation des travaux, devenus indispensables si l’on en croit le maître d’œuvre de la restauration, Piero Badaloni : la fréquentation du site aurait baissé d’un tiers cette dernière décennie. Au total, un programme de 474,2 millions de francs, provenant notamment de fonds européens, est prévu pour dépolluer l’Aniene.
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L’eau pure de la Villa d’Este
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°98 du 4 février 2000, avec le titre suivant : L’eau pure de la Villa d’Este