Le Sultan du Brunei, la charia et le Prix Meurice d’art contemporain

Par Jean-Christophe Castelain · Le Journal des Arts

Le 24 avril 2019 - 91 mots

Paris. La provocation de trop.
L’hôtel Meurice a décidé de suspendre son prix annuel d’art contemporain après que son propriétaire, le Sultan du riche État du Brunei (72 ans) – une enclave dans une île d’Asie du Sud-Est –, a décidé d’instaurer un nouveau code pénal fondé sur la lecture la plus rigoriste de l’Islam : lapidation et peine de mort pour l’adultère ou l’homosexualité, amputation des voleurs… Un déni des droits de l’homme les plus élémentaires incompatible avec une manifestation jusqu’alors soutenue par de nombreuses personnalités du monde de l’art.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°522 du 26 avril 2019, avec le titre suivant : Le Sultan du Brunei, la charia et le Prix Meurice d’art contemporain

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