Disparition

Disparition de l’ancien directeur du CNAP, Richard Lagrange

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 20 octobre 2025 - 296 mots

Figure discrète mais influente de la culture, Richard Lagrange est décédé brutalement à l’âge de 72 ans.

Richard Lagrange. © Maison des arts / Franck Alix
Richard Lagrange.
© Maison des arts / Franck Alix

Après une carrière remarquée dans le domaine culturel, notamment par un passage au Centre national des arts plastiques (CNAP), Richard Lagrange, âgé de 72 ans, est décédé d’un arrêt cardiaque le 9 octobre 2025 alors qu’il présidait la Maison des arts Georges et Claude Pompidou (MAGCP) à Cajarc, dans le Lot.

Né en 1953 à Paris, il a commencé par des études de droit avant d’être élève de l’École nationale d’administration (ENA) en 1989. Il avait auparavant rejoint le ministère de la Culture en tant qu’attaché d’administration centrale, au sein de la direction des affaires juridiques et de la propriété intellectuelle, entre 1981 et 1983. Il a exercé comme administrateur civil entre 1989 et 1993 pour les collectivités locales, puis de 1993 à 1997 à la Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale.

Richard Lagrange à la Maison des arts Georges & Claude Pompidou. © Maison des arts / Franck Alix
Richard Lagrange à la Maison des arts Georges & Claude Pompidou.
© Maison des arts / Franck Alix

Il revient ensuite dans la Culture tout en conservant un lien fort avec le territoire, en devenant directeur régional des affaires culturelles au sein des DRAC Champagne-Ardenne, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et Nord-Pas-de-Calais entre 1997 et 2006. Son expertise et ses compétences ont attiré l’attention de la ministre de la Culture de l’époque, Christine Albanel, qui l’a nommé conseiller en charge de la création et de l’action territoriale en 2007, poste qu’il occupe jusqu’en 2008, avant de prendre la direction du CNAP, où il restera jusqu’en 2014.

En 2015, il est nommé inspecteur des affaires culturelles et a participé à plusieurs missions d’envergure, notamment la réorganisation des DRAC dans le cadre du redécoupage des régions. Parallèlement, à partir de 2020, il est devenu vice-président du MAGCP, avant d’en prendre la présidence. L’équipe du centre d’art souligne qu’il était très attentif aux projets comme aux difficultés internes. 

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