Didier Marcel

Aujourd’hui, c’est d’ailleurs lui qui passe le flambeau aux étudiants de Dijon. Depuis ses premières sculptures de plâtre blanc, le succès l’a conduit à une autre échelle, celle des commandes publiques et des projets ambitieux. Et 2008 s’est révélée particulièrement faste avec une nomination au prix Marcel Duchamp et l’obtention du prix Prince Pierre de Monaco.
Cette année, Didier Marcel aurait pu se reposer sur ses lauriers mais ce n’est pas son genre. À la fin de 2009, il exposera au MUDAM de Luxembourg et, avant cela, fera un crochet par la « Force de l’Art », raout du Grand-Palais. Mais histoire de garder la tête froide, Didier Marcel continue de vivre à Dijon. Cela ne l’a pas toujours aidé dans les années 1990. Heureusement, après le prix Ricard obtenu en 1999, les choses se sont arrangées, doucement mais sûrement. Et le grand retour ? On serait tenté de le préciser en deux temps : la Biennale de Lyon 2003, cornaquée par les Dijonnais du Consortium et la monographie au Musée de Strasbourg en 2006. Le rythme s’est depuis accéléré mais Didier Marcel reste concentré sur ses sculptures, parcelles d’une nature désorientée.