Des tableaux de Van Gogh en échange d’une remise de peine

Le Journal des Arts

Le 1 mars 1994 - 168 mots

AMSTERDAM - Un dealer d’Amsterdam, emprisonné pour trafic de drogues douces, a tenté d’empêcher le ministère public de faire appel d’une sentence estimée trop indulgente en proposant de restituer deux toiles de Van Gogh volées, qui se seraient trouvées en sa possession. Les toiles font partie d’un groupe de trois, qui ont disparu du musée provincial d’Hertogenbosch, en juin 1990. L’une d’elles, représentant une paysanne et datée de 1884, a été retrouvée dans un coffre-fort, en Belgique, en octobre 1992.

L’ensemble peut valoir jusqu’à 15 millions de florins. Les deux toiles que posséderait le trafiquant sont Le Moulin à eau, datée de 1884, et Une Paysanne assise, de 1885. L’avocat du prisonnier, M. V. Kraal, a montré des photographies des toiles, avec un journal de date récente. "Le procureur avait l’intention de demander une peine de 4 ans. Si le procureur n’exige pas l’aggravation de sa peine, mon client rendra les toiles.” Le procureur, M. D. van der Bel, a aussitôt rejeté une offre qui constituait "un chantage”.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°1 du 1 mars 1994, avec le titre suivant : Des tableaux de Van Gogh en échange d’une remise de peine

Tous les articles dans Actualités

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque