Dernière heure : l'éducation artistique et culturelle, la dénomination "ventes aux enchères publiques"

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 17 septembre 2013 - 330 mots

Acte II de l’éducation artistique et culturelle
PARIS - Trois jours après avoir annoncé plusieurs mesures relatives au patrimoine, Aurélie Filippetti a détaillé le 16 septembre dans l’Auditorium du Louvre ce qu’elle appelle « [s]on grand projet pour les cinq années à venir » : l’éducation artistique et culturelle. Faisant référence à son tour de France des collectivités territoriales, mais oubliant le rapport du comité de pilotage de l’écrivaine Marie Desplechin, elle souhaite engager « un mouvement » qui traverse tous les acteurs concernés. L’école bien sûr, mais aussi et surtout les collectivités territoriales, qui sont en première ligne. Ces dernières devraient bénéficier d’une aide accrue de 25 % en 2014 par rapport à 2012, mais la ministre de la Culture s’est bien gardée d’indiquer des montants en valeur absolue. Il faudra attendre la présentation de son budget 2014 pour apprécier réellement tout le périmètre.

Paradoxalement, alors que c’était l’aspect le plus attendu, la ministre n’est pas entrée dans les détails des initiatives que devront prendre les collectivités territoriales, alors que celles-ci organisent depuis longtemps les visites de scolaires dans leurs musées. Les musées, justement et en particulier les établissements publics, seront davantage mis à contribution et leurs engagements devront figurer dans leur projet scientifique et culturel. La formation des acteurs concernés n’a pas été négligée avec, en point d’orgue, une « Université d’été » prévue dès 2014 à Avignon. Enfin, comme il faut bien un peu d’événementiel pour intéresser le public, un « Automne numérique » est organisé en octobre et novembre 2013, une initiative qui vise à encourager la création numérique.

La dénomination « ventes aux enchères publiques » bientôt protégée
PARIS - Les sénateurs ont voté en première lecture le 10 septembre un amendement dans le projet de loi relatif à la consommation (dite « loi Hamon »), visant à réserver la dénomination « ventes aux enchères publiques » aux seuls opérateurs de ventes agréés. Catherine Chadelat, la présidente du Conseil des ventes volontaires, milite depuis longtemps pour cette protection.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°397 du 20 septembre 2013, avec le titre suivant : Dernière heure : l'éducation artistique et culturelle, la dénomination "ventes aux enchères publiques"

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