Barnes : la tuile romaine

La mairie de Rome saisit la justice

Le Journal des Arts

Le 1 février 1997 - 244 mots

Le président de la Fondation Barnes aurait promis la venue de l’exposition à Rome, avant de la détourner au dernier moment sur Munich. La mairie de la capitale italienne porte l’affaire devant la justice américaine.

ROME - L’événement exceptionnel que devait constituer l’étape romaine de l’exposition des chefs-d’œuvre de la collection Barnes se termine devant les tribunaux. La mairie de Rome, la société Marsilio Editori (Venise) et la société Muse pour les arts (Bologne) ont en effet saisi la Cour du district fédéral de Philadelphie pour intenter une action civile à l’encontre de la Fondation Barnes.

L’exposition aurait dû ouvrir ses portes dans les musées Capitolins en avril 1995. Tel était en effet l’accord conclu à Rome par le président de la Fondation Barnes, Richard H. Glanton, les représentants du maire de Rome, Francesco Rutelli, les sponsors de la Ville et les partenaires italiens. Le 20 mars 1995 pourtant, le conseil d’administration de la Fondation décidait, sur la suggestion de Glanton, d’annuler l’éta­pe romaine et de présenter l’exposition à la Haus der Kunst de Munich.

Richard H. Glanton a adressé à Francesco Rutelli une lettre lui proposant de régler leur différent à l’amiable, suggestion réitérée par le commissaire de l’exposition, D. Dodge Thompson, dans une missive adressée au directeur des Affaires culturelles, Gianni Borgna. Toute­fois, la mairie de Rome a choisi, sur l’insistance probable de ses partenaires italiens, d’engager une action en justice, qui pourrait peut-être déboucher sur la venue de l’exposition à Rome.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°33 du 1 février 1997, avec le titre suivant : Barnes : la tuile romaine

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