Une fonctionnaire de la Tate demande des indemnités au musée à cause de la basse température du bâtiment

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 14 août 2009 - 277 mots

LONDRES (ROYAUME-UNI) [14.08.09] – Elizabeth Andrews, une employée de la Tate Modern souffrant de la maladie de Crohn, poursuit en justice le musée car la basse température du bâtiment aurait aggravé son état de santé.

Elizabeth Andrews a intenté un procès contre la Tate Gallery, institution où elle travaille en tant que responsable de la surveillance depuis 2003. Après une altercation avec un collègue, elle aurait été transférée en 2007 de la Tate Britain à la Tate Modern contre son gré : or la température du bâtiment de l’ancienne centrale électrique est très basse, ce qui aurait conduit à la dégradation de sa santé, Elisabeth Andrews souffrant de la maladie de Crohn.

Cette maladie occasionne l’inflammation de l’ensemble du tube digestif et peut également conduire à des problèmes digestifs, à des problèmes de dos et de la fatigue. Andrews demande ainsi des indemnités auprès du musée, estimant que les directeurs n’auraient pas pris en compte ses problèmes de santé avant ce transfert.

Selon la BBC, la fonctionnaire aurait affirmé dans une audience que lorsqu’elle travaillait à Tate Britain, le musée avait donné son accord pour diminuer ses heures de travail et avait même fourni une chaise spéciale pour son mal de dos. Les choses avaient pourtant changé lors de son désaccord avec un collègue et le transfert à la Tate Modern.

« Quand j’ai été transférée à la Tate Modern, il était clair qu’il ne s’agissait pas d’un environnement approprié à mon handicap. C’était un bâtiment beaucoup plus grand et froid que la Tate Britain. La climatisation dans la salle de télévision en circuit fermé où je travaille a aggravé mon mal au dos », a-t-elle dit.

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