Myriam et Amaury de Solages - Partenaires particuliers

Par Roxana Azimi · L'ŒIL

Le 15 septembre 2011 - 186 mots

L’éclectisme frappe dès qu’on arpente la Maison particulière des Français Myriam et Amaury de Solages, inaugurée à Bruxelles en avril dernier.

Un espace de rencontre entre collectionneurs, conçu sur le modèle du club, moyennant une cotisation annuelle de cinquante euros. « On a voulu un lieu organisé par des collectionneurs. On s’est rendu compte que très vite une énergie se dégageait et donnait différents fils conducteurs autour d’un même thème », indique Amaury de Solages, un amateur aussi compulsif que curieux, adepte aussi bien d’Anish Kapoor que de peintures sur albâtre du XVIIe siècle.

Le goût du mélange des Solages se perçoit dans le choix d’invités issus d’autres champs, comme le marchand d’antiquités Jacques Billen et son confrère en art africain Joaquin Pecci. Bien que certains pans de l’accrochage virent à la Déco, une sensation d’harmonie émane du lieu. Car pour le couple, il est primordial que le visiteur s’y sente comme chez lui. « J’ai du mal quand l’art devient intrusif, admet Amaury de Solages. Je n’aime pas que l’œuvre s’impose à vous. » 

La Maison particulière, rue du Châtelain, 49, B-1050 Bruxelles (Belgique), www.maisonparticuliere.be

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°639 du 1 octobre 2011, avec le titre suivant : Myriam et Amaury de Solages - Partenaires particuliers

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