Une moyenne Haute Époque

Les objets se sont bien vendus, mais résultats mitigés pour le mobilier

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 mars 1996 - 249 mots

PARIS - Un charmant Christ d’applique en cuivre repoussé, des ateliers itinérants de Limoges, XIIIe siècle, quelque peu abîmé, adjugé 22 000 francs, une croix en cuivre champlevé et doré, des mêmes ateliers, XIVe siècle, achetée 38 799 francs : ce sont les objets de collection qui ont suscité le plus d’intérêt lors de la vente Haute Époque du 29 janvier organisée par Me Jacques Tajan, alors que des pièces de mobilier imposantes sont restées invendues.

Paris est-il bien le meilleur endroit pour vendre des meubles en bois peint… italiens ? Estimée entre 300 000 et 400 000 francs, une commode demi-lune turinoise du XVIIIe siècle, "probablement" l’œuvre de Bonzanico, ornée d’un fin décor de mascarons et peinte dans de très beaux tons de bleu ciel et d’ocre clair, a été rachetée, tout comme une armoire polychrome d’Italie centrale, de la même époque, estimée entre 180 000 et 200 000 francs. Un salon vénitien d’un style tout aussi exubérant et un miroir en verre de Venise, en revanche, ont été adjugés 150 000 et 80 000 francs, leurs estimations basses.

D’une bonne qualité moyenne, le reste du mobilier, à quelques exceptions près, s’est bien vendu : un meuble à deux corps, XVIIe siècle, a été vendu 60 969 francs, un autre de la même époque, orné de quatre sculptures de saints en bas-relief, 138 567 francs. Un coffre normand en chêne sculpté, fin XVIe siècle, a trouvé preneur à 27 713 francs. La vente a totalisé 2 548 400 francs.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°23 du 1 mars 1996, avec le titre suivant : Une moyenne Haute Époque

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