Justice

Un tableau de Sisley spolié au cœur d’un litige avec Christie’s

Par Marie Potard · Le Journal des Arts

Le 6 juin 2018 - 157 mots

Bâle. Voilà une œuvre qui vient s’ajouter à la longue liste des spoliations perpétrées par les nazis.

Mais cette fois-ci, Christie’s est accusé par les héritiers spoliés et l’acquéreur de n’avoir pas entrepris toutes les recherches nécessaires quant à sa provenance avant de le mettre en vente le 6 novembre 2008 à New York. Ce jour-là, Alain Dreyfus, marchand de Bâle, achète Premier jour de printemps à Moret (1889), d’Alfred Sisley pour 338 500 dollars. Or, la notice fait état d’une absence de trace de l’œuvre entre son acquisition par l’expert Yves Perdoux en 1923 et l’achat par Wildenstein & Cie en 1972. Alerté en 2016 par Mondex, une société canadienne spécialisée dans la recherche de biens spoliés, Alain Dreyfus apprend que sa toile a été volée par les nazis à Alfred Lindon en novembre 1940. Depuis, il souhaite la restituer mais demande à Christie’s 700 000 euros (pour le remboursement de la toile et les intérêts).

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°503 du 8 juin 2018, avec le titre suivant : Un tableau de Sisley spolié au cœur d’un litige avec Christie’s

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