« Sur Invitation » à la Pagode séduit par son format intimiste

« Tout le monde était très content. Nous avons eu une belle clientèle de collectionneurs », a souligné Christophe Hioco, qui a noté des ventes « chez presque tous les marchands, dans tous les domaines ». La scénographie du rez-de-chaussée confiée à l’agence Pinto a séduit : « Les clients étaient bluffés par le décor et la qualité des propositions », a-t-il poursuivi. Il est vrai que le lieu est inhabituel.

Jules Boquet a insisté pour sa part sur la pertinence du cadre intimiste :« De vrais collectionneurs, qui grâce à la formule et à l’écrin ont pris le temps sur chaque stand ». Sa galerie a enregistré quatre ventes confirmées entre 12 000 et 18 000 euros, avec, en négociation, un tableau de Herbin à 120 000 euros. « J’ai revu mes clients parisiens, mais aussi des Suisses, des Italiens, des Belges et deux très bons clients américains », a-t-il précisé, tout en mentionnant « de très bonnes pistes avec de nouveaux collectionneurs ». Le marchand belge Arnaud Costermans, spécialisé en mobilier XVIIIe, a souligné « avoir bien travaillé » et cédé notamment un bureau de pente en laque de Chine estampillé Jacques Dubois, époque Louis XV (succession du marquis d’Argenson). Il a noté la présence de décorateurs américains et d’autres professionnels du secteur, ainsi qu’une clientèle sélective. La concomitance avec FAB Paris a favorisé quelques flux, notamment de clients belges.

L’expérience conforte le modèle d’un format intimiste dans un lieu emblématique, appelé à être reconduit.