Souvenirs d’une princesse

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 17 mai 2002 - 256 mots

Le mariage puis le divorce de la princesse Soraya avec le shah d’Iran ont fait d’elle l’une des figures royales les plus médiatiques du XXe siècle. Tout le contenu de l’appartement parisien de la princesse décédée l’année dernière – près d’un millier de photographies, vêtements, cadeaux de mariage et son exceptionnelle collection de bijoux –, estimé à trois millions d’euros, sera dispersé les 28, 29 et 30 mai, à Drouot-Montaigne, à Paris, par les commissaires associés Éric Beaussant et Pierre-Yves Lefèvre. Le premier jour seront vendus les plus somptueux bijoux de la princesse, offerts par le shah entre 1951 et 1958, lorsque Soraya était impératrice d’Iran. Figurent sa bague de fiançailles en platine sertie d’un diamant taille émeraude à pans coupés, pesant 22,37 carats, entre deux diamants trapèzes de chez Harry Winston (100-150 000 euros), un collier double ligne articulée de diamants ronds taillés en brillant et diamants baguettes, retenant une chute de cinq motifs étoilés présentant un décor rayonnant de diamants ronds ou taillés (45-60 000 euros) ou encore un clip de revers en or jaune et platine figurant une fleur pavée de diamants jaunes, dont le centre est orné d’un diamant blanc demi-taille et la tige de diamants baguettes (7-10 000 euros). Les deux jours suivants, des pièces comme un manteau en zibeline brune de Russie Christian Dior (10-12 000 euros), un coffret nécessaire du soir rectangulaire en or jaune gravé, orné d’un large fermoir ajouré pavé de brillants (7-10 000 euros), des photographies signées Harcourt, Sako, Vespasiani ou Davis seront mis en vente.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°149 du 17 mai 2002, avec le titre suivant : Souvenirs d’une princesse

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