À la suite du rapport d’expertise judiciaire réalisé par Christiane Desroches-Noblecourt et un conservateur du Louvre sur la statue égyptienne Sésostris III acquise à Drouot par François Pinault en 1998 (lire JdA n°88 et 86), l’homme d’affaires a demandé la nullité de la vente le 12 mai. Pour son avocat, Me Jean-Luc Gaüzère, cette analyse prouve que « si la pièce est bien antique, elle n’a en revanche pas été exécutée du vivant du pharaon ». Selon Chakib Slitine, l’expert de la vente, « Monsieur Pinault est de mauvaise foi car je n’ai jamais dit que la sculpture a été faite à l’époque du pharaon. J’ai écrit dans la notice du catalogue de vente : Sésostris III, Moyen Empire, XIIe dynastie, comme l’a confirmé le rapport. J’ai précisé qu’il s’agissait d’un portrait ‘idéalisé’ du souverain et non d’une représentation réalisée de son vivant. » À suivre…
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Sésostris III indigne de Pinault
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°108 du 30 juin 2000, avec le titre suivant : Sésostris III indigne de Pinault