Royère de prestige

L'ŒIL

Le 1 mars 2000 - 173 mots

Décidément le mobilier de Jean Royère (L’Œil n°510) est une valeur sûre. Après les expositions de la galerie du Passage, de la galerie Lacoste et du Musée des Arts décoratifs, voici l’étude Millon-Robert et le cabinet d’expertises Camard qui s’y mettent à leur tour. L’occasion rêvée de voir si à Paris se confirme la flambée des prix du mobilier de ce grand designer. 30 000 F pour une suite de quatre chaises vendues chez Me Millon en 1996, 840 000 F pour une paire de fauteuils Ours polaire chez Christie’s en 1999. Pratiques et ludiques, les meubles de Jean Royère ne lassent pas ceux qui lui ont commandé des décorations d’intérieurs, dans les années 50, et qui n’arrivent d’ailleurs pas à s’en séparer. Confortables et amusants, ils attirent les collectionneurs de la jeune génération. Une quarantaine de pièces, venues de Beyrouth pour partie, devrait voir la consécration de ces meubles « sainement construits, bien plus difficiles à réussir que les défuntes fanfreluches », comme les qualifiait leur créateur.

PARIS, Drouot Montaigne, 10 mars.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°514 du 1 mars 2000, avec le titre suivant : Royère de prestige

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