Résultats médiocres à Cannes

Un Astérix sur deux vendus à Drouot

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 octobre 1995 - 259 mots

À Cannes, la grande vente de tableaux et d’objets, qui seraient issus du stock de l’antiquaire Bernard Steinitz, a été un échec. À Drouot, Astérix et Obélix n’ont pas triomphé.

PARIS - Échec pour la vente de très beau mobilier, objets, tableaux et sculptures anciens, organisée par Me Marc-Arthur Kohn à l’hôtel Martinez à Cannes, les 13 et 14 septembre. Selon des professionnels bien informés, les 193 lots, dont seuls 48 ont été vendus pour un total de 5 333 000 francs, malgré tout, provenaient presque tous du stock de l’antiquaire parisien Bernard Steinitz. Contacté par nos soins, l’intéressé, tout comme Me Kohn, a préféré ne pas faire de commentaire.

Une grande discrétion avait entouré la préparation de la vente de Me Kohn. Copieusement illustré, le catalogue de  Me Kohn ne mentionnait comme à l’ordinaire ni provenance ni estimation.?Contrairement à l’usage, il n’avait pas été livré par l’étude à Drouot, pour être distribué aux abonnés. Le service de communication de la maison de commissaires-priseurs parisiens n’a finalement été informé de la vente que le 6 septembre, soit une semaine avant.

Astérix : trop de lots
La moitié seulement des 558 lots de la vente Astérix chez Me Claude Boisgirard à Drouot, le 17 septembre, ont été vendus, pour un total de 190 000 francs, contre les 250 000 espérés par l’expert Fré­déric Bosser. "Il y avait trop de lots et les acheteurs ne savaient pas quoi choisir", nous a confié ce dernier. "En plus, les collectionneurs n’ont pas l’habitude de payer cher des objets Astérix qui sont pourtant rares."

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°18 du 1 octobre 1995, avec le titre suivant : Résultats médiocres à Cannes

Tous les articles dans Marché

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque