Relents d’opium

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 22 septembre 2006 - 272 mots

Paris - La SVV Coutau-Bégarie, assistée de l’expert Arnaud Thomasson, dispersera le 7 octobre plus de 500 lots consacrés à la tabacologie.

La première partie comprendra environ 160 lots sur le thème de l’opium avec des pipes à opium, des lampes, de la documentation et divers objets provenant de Chine et d’Indochine, dans une fourchette comprise entre 30 et 4 000 euros. Les pièces les plus luxueuses, en ivoire patiné, galuchat ou écaille de tortue (est. 2 500-4 000 euros) étaient réservées à un usage privé alors que les pipes en laiton ou en bambou (est. à partir de 30 euros) étaient utilisées dans les « fumeries ». La vacation compte aussi des boîtes à opium en émail (est. de 80-250 euros), des lampes en émail ou en paktong (alliage métallique blanc typiquement chinois), des oreillers à opium (environ 300 euros) ainsi que des plateaux en bois noirci incrusté de nacre, ou en laiton, pour poser les objets nécessaires à la préparation : doseuses, aiguilles à chauffer… L’expert précise que :« L’opium fut très à la mode à partir de la fin du XIXe, et ce, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Il fut consommé par des intellectuels dans les années 1950 et également par les colons arrivant d’Indochine. C’est dans les grandes métropoles, comme Hanoï, Tonkin ou Shanghaï, qu’il fut le plus consommé. Les principaux lieux de production furent le nord de l’Inde, l’Afghanistan et l’Iran, et c’est en Chine et en Indochine qu’il eut le plus grand nombre d’adeptes. L’opium est utilisé aujourd’hui pour un usage pharmaceutique, notamment pour la fabrication de la morphine. »

Rens. 01 45 56 12 20.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°243 du 22 septembre 2006, avec le titre suivant : Relents d’opium

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