Questions à… Jonathan Rendell

Vice-présidentde Christie’s Amériques

Par Marie Potard · L'ŒIL

Le 30 avril 2018 - 183 mots

Pourquoi est-ce Christie’s qui a remporté le contrat ?

Nous pensons que c’est grâce à notre solide expérience de vente de grandes collections comme celle d’Yves Saint Laurent et de Pierre Bergé ou encore celle d’Elizabeth Taylor. En dernier lieu, en choisissant Christie’s, la collection Peggy et David Rockefeller sera vendue dans le bâtiment emblématique construit en 1930 par le grand-père de David !

L’estimation globale de 500 millions de dollars pourrait-elle être dépassée ?

La provenance, la qualité, la fraîcheur de ces œuvres sur le marché et l’aspect philanthropique joueront un rôle, que ce soient les ventes du jour ou les ventes du soir. Je suis persuadé que cette collection sera évoquée pendant des siècles et pas seulement en raison du montant qu’elle atteindra.

Peut-on parler d’un « goût Rockefeller » ?

Oui, un goût exceptionnel, un œil de collectionneur. Avec du temps, de la patience et de bons choix, Peggy et David Rockefeller ont construit une collection très personnelle, intégrant leur perception, leurs souhaits, leurs espoirs d’une collection d’art, à l’inverse d’une collection de « trophées ». C’est un aspect très important de leur collection.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°712 du 1 mai 2018, avec le titre suivant :  Questions à… Jonathan Rendell

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