Pour se mettre au parfum !

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 1 mai 2006 - 233 mots

Collectionner les flacons à parfum, c’est sérieux. Et peu importe le parfum (ou presque), pourvu qu’on ait le flacon. Car ces petites et grandes bouteilles ont une véritable cote et un marché concentré sur quelques décennies de création, de la fin du XIXe siècle aux années 1930. À cette époque, les plus grands fabricants de pièces en cristal ont flirté avec couturiers et parfumeurs de renom comme Caron, Coty, Guerlain, Lionceau, Molinard, Piver, Schiaparelli…
En vingt ans d’activité, le commissaire-priseur parisien Olivier Coutau-Bégarie en est à sa 31e vente aux enchères. Sa pièce vedette est sans doute Pierre précieuse, une flagrance de Lionceau dans un somptueux flacon Lalique accompagné de son coffret prestige (est. 20 000 euros). Autres raretés : Althéa, un flacon prototype de Lalique de 1911 et un autre flacon de 1933 de la même cristallerie, intitulé Jeunesse (est. 7 000 euros chacun).
De la maison Baccarat, on remarque Mar del Plata, un parfum de Delettrez de 1911 (est. 7 500 euros) et un coffret contenant deux flacons de Bataille de fleurs par Piver (est. 3 000 euros). Enfin, parmi un ensemble de boîtes à poudre exceptionnelles, notez un rare exemplaire en carton de Neige de Noël de la maison Ghislaine (est. 1 000 euros).

Flacons à Parfum, vente le 23 mai à Drouot, 9 rue Drouot, Paris IXe, Maison de ventes aux enchères Coutau-Bégarie, tél. 01 45 56 12 20, ww.coutaubegarie.com

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°580 du 1 mai 2006, avec le titre suivant : Pour se mettre au parfum !

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