Photographie

Payram, le tireur est aussi photographe

Par Christine Coste · Le Journal des Arts

Le 14 novembre 2018 - 200 mots

Paris. Payram était jusqu’à peu surtout connu pour réaliser les tirages argentiques de Josef Koudelka ou de William Klein, chez Picto, à Paris.

Une première exposition à la Galerie Maubert en 2014 suivie d’un focus au salon Paris Photo 2017 lui ont donné une visibilité sur le marché, qui découvrait alors son travail argentique et ses diverses expérimentations sur le Polaroid autour de la lumière.

Khosrow Peyghamy, dit « Payram », né en Iran en 1959 et réfugié en France depuis 1983, se révèle aussi talentueux photographe que tireur. Sa deuxième exposition à la Galerie Maubert présente à nouveau de l’inédit, réalisé cette fois exclusivement dans la sphère de l’intime ; s’y révèle un travail en couleurs insoupçonné pour cet auteur que l’on croyait focalisé sur le noir et blanc. Pendant quelques années, Payram a saisi en effet au Polaroid couleur ses amis iraniens qui venaient dormir chez lui, ce depuis le même point de vue, avant de retoucher leur portrait à l’encre. Réalisées entre 1992 et 1994, la quinzaine de figures endormies regroupées sous le titre « Printemps » convoque parfois Klimt ou Renoir. De somptueuses pièces uniques dans leur traitement de la couleur proposées 4 200 euros à la vente, encadrement inclus.

Payram, ce que mes yeux ont senti,
jusqu’au 8 décembre, Galerie Maubert, 20, rue Saint-Gilles, 75003 Paris.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°511 du 16 novembre 2018, avec le titre suivant : Payram Le tireur est aussi photographe

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