Marwan Hoss ferme ses portes

PARIS - « Depuis 2006, les affaires allaient mal, les galeries sont désertées, confie le marchand. Il restait les foires, mais en 2008, entre l’ARCO [Madrid], Bâle et la FIAC, c’était la Bérézina. À la FIAC, j’avais pourtant fait des efforts, mais on m’a installé en bout de rangée. L’année précédente, en faisant venir une exposition de George Segal des États-Unis, j’ai voulu conjurer le sort, montrer qu’il y avait une dynamique. Mais avec trois foires qui ne marchent pas et la crise qui arrive, j’ai préféré fermer. » Marwan Hoss compte se diriger dorénavant vers une activité de conseil.