Les « drop-off stores » épinglés par le Conseil des ventes

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 8 décembre 2010 - 178 mots

Paris - Un nouveau phénomène de ventes publiques en ligne apparu
en 2006 sur Internet irrite le Conseil des ventes volontaires (CVV) : les drop-off stores.

S’inspirant des expériences américaines, ces boutiques en ligne se développent très rapidement, puisque plus d’une vingtaine exercent déjà dans toute la France. « Il s’agit d’intermédiaires, disposant d’un local physique qui offre à leur client la possibilité de déposer leur objet, le drop-off store se chargeant de l’évaluation, de la mise en vente sur Internet, de la collecte du prix et de l’expédition de l’objet. À ce titre, le drop-off store intervient de fait comme le mandataire du vendeur ainsi que dans la conclusion de la vente, ce qui constitue au regard de la loi de juillet 2000 une vente aux enchères, explique Antoine Beaussant, président du groupe de travail “ventes par voie électronique” au CVV. Le Conseil des ventes a donc écrit aux drop-off stores pour les inviter à se mettre en conformité avec la réglementation en vigueur, notamment en demandant leur agrément auprès du Conseil. Celui-ci se réserve toute possibilité de poursuite. »

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°251 du 19 janvier 2007, avec le titre suivant : Les « drop-off stores » épinglés par le Conseil des ventes

Tous les articles dans Marché

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque