Les débordements de Marlène Mocquet

Par Pauline Vidal · Le Journal des Arts

Le 26 novembre 2014 - 182 mots

PARIS - C’est tout un monde débordant de vie qui voit le jour à la galerie Laurent Godin où Marlène Mocquet expose pour la première fois. Cette jeune artiste française de 35 ans présente quatre sculptures
en grès et porcelaine réalisées à la Cité de la céramique de Sèvres ainsi qu’une douzaine de nouvelles toiles où se mêlent huile, acrylique, laque, cire et poussières d’atelier. L’espace de la galerie transformé pour l’occasion propose un étrange voyage où il est question de pulsion, d’enfantement, de renaissance. Dès l’entrée, dans une demi-obscurité, le visiteur est confronté à un grand hibou assailli d’une ribambelle de petits bonhommes et planté dans de la terre déversée au sol. Plus loin, il devra emprunter un escalier étroit pour accéder au sous-sol de la galerie peint en bleu nuit qui semble abriter quelques secrets. Au fil du parcours, on rencontre des pommes, des oiseaux, des œufs, des paires d’yeux, des organes pris dans un mouvement perpétuel de métamorphose, à la fois surréaliste et expressionniste. Peintures et sculptures se contaminent, les sculptures affrontant des questions de peinture et vice versa.

« Les Grandes eaux », Marlène Mocquet, jusqu’au 27 décembre, galerie Laurent Godin, 5 rue du grenier Saint-Lazare 75003 Paris, du mardi au samedi de 11h à 19h, 01 42 71 10 66, www.laurentgodin.com

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°424 du 28 novembre 2014, avec le titre suivant : Les débordements de Marlène Mocquet

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