Foire & Salon

Le salon Page(s  monte en gamme

Par Alexia Lanta Maestrati · lejournaldesarts.fr

Le 28 novembre 2018 - 334 mots

PARIS

Le salon de la bibliophilie contemporaine et du livre d’artiste qui vient de fermer ses portes présentait une centaine d’exposants.

Vue de la 21e édition du Salon Page(s qui se tenait au Palais de la Femme à Paris
Vue de la 21e édition du Salon Page(s qui se tenait au Palais de la Femme à Paris
© Salon PAGES

« La fin du salon a été applaudie par les exposants, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps » note Dominique Digeon, exposant et membre du comité de Page(s. Unique salon en France consacré à la bibliophilie contemporaine de collection, Page(s a depuis deux ans quitté l’Espace Charenton (porte de Charenton à Paris) pour s'installer au Palais de la Femme, rue de Charonne dans le 11e arrondissement de Paris. Le lieu a du cachet, que n’avait pas l’Espace Charenton trop grand et trop excentré pour l'événement. Ce déménagement, salué par l’ensemble des participants, a certainement favorisé le nombre de visites et le niveau des ventes.
 
Le long des allées, ce sont des ouvrages d’exception, des originaux pour la plupart, qui sont présentés, avec des prix allant de 30 à 6 000 euros. « Les collectionneurs sont essentiellement de Paris. Mais cette année ce sont surtout des représentants de bibliothèques qui se sont rendus sur le salon » explique Dominique Digeon. En effet, depuis deux ans le comité invite des bibliothèques, cette année 6 d’entre elles se sont rendues sur le salon (de Suisse, Marseille, Strasbourg, ...), et certaines ont fait des achats, comme la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne qui a notamment fait l'acquisition d’un ouvrage de l’Édition de la Canopée. 

Mais les ventes n’ont pas toujours été au rendez-vous. Pour la première fois les éditions de l'Ariane, et sa directrice Tita Reut, disposaient d’un stand. Mais avec des livres dont les prix s’étendaient de 1 500 à 6 000 euros (Arman, Villeglé, Gilli ou Viallat), l’éditrice n’a rien vendu. « Je savais que je ne vendrai pas, mes prix sont supérieurs à ceux du salon. Mais cela m’a permis de montrer mes ouvrages. En France il n’y a plus de libraires spécialisés dans la bibliophilie contemporaine ni de lieux consacrés. La BNF achète parfois mais n’en expose quasiment jamais. » 
 

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