Le printemps MacDougall’s

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 29 avril 2005 - 207 mots

LONDRES - Spécialisée en art russe, la jeune maison MacDougall’s tiendra sa première vente de printemps le 18 mai.

Parmi les plus hautes estimations, une composition typique du constructivisme des années 1920, Man of the Future de Vladimir Stenberg (est. 30-40 000 livres sterling, 44-58 000 euros),
une Composition abstraite de David Kakabadze, peintre qui a longtemps travaillé à Paris (est. 35-40 000 livres, 51-58 000 euros), et l’Hiver à Vasilievo (1923) vu par Nikolai Fechin (est 35-40 000). Moïse Kisling est bien représenté, avec une petite huile sur toile très colorée, Nu allongé (est. 30-40 000 livres), un chatoyant Bord de mer en Provence daté de 1917, (est. 30-35 000 livres, 44-51 000 euros), et, moins prisé que ses fameux Mimosas, un bouquet de Tulipes (est. 28-30 000 livres, 41-44 000 euros). Les amateurs de théâtre pourront choisir entre l’imposant Théâtre japonais (Kabuki) d’Alexandre Iacovleff (est. 30-40 000 livres) – issu selon nos informations de la Galerie Blondel, à Paris –, les gouaches et aquarelles de costumes de scène signées Fedor Fedorovski et Yuri Annenkov, et un portrait plutôt atypique de la ballerine Tamara Karsavina (1911) par Alfred Eberling (est. 15-20 000 livres, 22-29 000 euros). La belle huile sur toile La Rue aux grands arbres de Léopold Survage, estimée 4-6 000 livres(5 800-8 800 euros), faisait encore récemment partie de la collection Dimitri Snegaroff, dont la dispersion avait été orchestrée le 22 février par Artcurial. Elle y avait été cédée pour près de 5 000 euros…

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°214 du 29 avril 2005, avec le titre suivant : Le printemps MacDougall’s

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