Le festival de Cane

Louis Cane en fête à la Biennale de la céramique de Faenza

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 octobre 1995 - 305 mots

La Biennale internationale de la céramique de Faenza, qui se tient jusqu’au 22 octobre, a couronné cette année l’Anglais Ken Eastman et rend hommage à l’artiste français Louis Cane.

FAENZA - Sur les deux mille deux cent trente-six céramiques reçues, seules quatre-vingt-deux œuvres avaient été sélectionnées pour le 49e concours international qui ouvre la Biennale de la céramique de Faenza. Le premier prix (80 000 francs) a été décerné à l’Anglais Ken Eastman, pour Rise and Fall, et les autres prix ont été attribués à l’Allemand Frank Louis, à la Tchèque Grosseovà, au Letton Bergins et à la Polonaise Zworska.

La Biennale a réservé un accueil particulier à Louis Cane, qui s’est intéressé à la sculpture à partir de 1984. L’exposition de ses céramiques sur le thème du corps humain sera ultérieurement présentée dans quatre musées d’art moderne au Japon. Un catalogue de son œuvre, accompagné d’un texte de Walter Guadagnini, est édité par Skira.

Autre exposition d’envergure, celle organisée par Enrico Mascelloni et Debora Ferrari autour de l’œuvre du céramiste Leoncillo Leonardi. Cette sélection de trente-cinq sculptures, de la période allant de 1938 à 1952, retrace son parcours depuis l’École romaine, les années du post-cubisme et le Fronte Nuova, jusqu’à son virage décisif vers l’Informel.

Toujours au Musée de la céramique, entre ethnographie et art, "L’exposition des nations" est consacrée à la céramique australienne. Elle présente cent dix-huit objets classés en trois sections : la céramique du XIXe siècle, la céramique aborigène et la céramique contemporaine. Parallèlement, le Palais des expositions confronte les ateliers de Faenza à ceux de Deruta et de Vallauris. Ces derniers exposent des céramiques de Chagall, Matisse, Picasso, Brauner, Pignon, ainsi que des artistes qui y travaillent aujourd’hui.

Enfin, la Foire-marché, qui s’est tenue du 16 au 24 septembre, a regroupé une trentaine de galeries italiennes, américaines, australiennes et japonaises.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°18 du 1 octobre 1995, avec le titre suivant : Le festival de Cane

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