Le design gagne l’Olympe

L’Olympia Antiques Fair s’ouvre à de nouveaux genres

Le Journal des Arts

Le 30 janvier 1998 - 233 mots

Pour son édition de février, l’Olympia Antiques Fair, grande foire londonienne consacrée aux objets anciens et aux beaux-arts, accueille une section de design contemporain. Elle offre en outre à ses visiteurs la première exposition d’art phénicien jamais présentée en Grande-Bretagne.

LONDRES (de notre correspondante) - Avec 140 exposants, l’Olympia Antiques Fair de février reste en deçà de celles de novembre et de juin. Cette édition a cependant l’originalité de présenter, pour la première fois, une section de design contemporain. À côté des traditionnels tableaux de l’époque victorienne, du mobilier en chêne et de la porcelaine bleue et blanche, le département “Modern­ground” met en valeur le travail de 25 créateurs contemporains. L’effet escompté est double : la manifestation devrait séduire un public plus jeune et attirer dans le domaine du design contemporain – nouveau et plus abordable – l’attention de collectionneurs établis. L’idée est plutôt amusante et le mariage de do­mai­nes si différents tout à fait réussi.

Autre attrait, la foire comprend des objets d’art phénicien, prêtés par diverses collections publiques et privées. Il s’agit de la première exposition d’art phénicien jamais organisée en Grande-Bretagne. La majeure partie de la foire reste évidemment consacrée aux beaux-arts et aux antiquités. Comme à l’habitude, elle offre des pièces de grande qualité aux collectionneurs, décorateurs et amateurs de meubles.

OLYMPIA ANTIQUES FAIR, 24 février-1er mars, Earl’s Court Exhibition Center, Warwick Road, Londres, tél. 44 171 385 1200.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°53 du 30 janvier 1998, avec le titre suivant : Le design gagne l’Olympe

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