Le coup de cœur de Jacques Perrin, antiquaire

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 24 octobre 1997 - 133 mots

Nous demandons chaque quinzaine à un antiquaire de nous présenter l’objet de sa galerie, simple ou précieux, qui lui tient le plus à cœur, en nous disant pourquoi.

Jacques Perrin a eu un véritable coup de cœur pour un secrétaire Louis XVI, estampillé Jean-François Leleu, qui faisait partie d’une paire dont le second exemplaire a disparu. En placage d’amarante et marqueterie de bois de rose et sycomore, il était utilisé par l’empereur Napoléon 1er dans son cabinet de travail des Tuileries. "Sa forme allongée et étroite, très inhabituelle pour un secrétaire, m’a d’autant plus intrigué qu’une fois fermé, il est très difficile de deviner sa véritable fonction", explique l’antiquaire parisien. La qualité royale de ce meuble, qui "le rend digne du château de Versailles", justifie son prix élevé : 3,5 millions de francs.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°46 du 24 octobre 1997, avec le titre suivant : Le coup de cœur de Jacques Perrin, antiquaire

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