L'art contemporain français s'exporte

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 24 janvier 2003 - 207 mots

Une vente d'art contemporain se tiendra le 3 février prochain à Londres chez Sotheby's-Olympia, une salle des ventes dédiée aux objets d'art de faible valeur. On y trouvera, entre autres œuvres européennes, des créations des Nouveaux Réalistes provenant d'une collection française : un décollage de 1957 de Raymond Hains (est. 5 000 euros), un collage de François Dufrêne daté de 1962 (est. 8 000 euros), une Accumulation de rouages de 1960 (est. 5 000 euros) et une œuvre Sans titre de 1962 (est. 5 000 euros) signées Arman, ainsi qu'une Compression d'or de César, une œuvre unique de 1977 acquise directement auprès de l'artiste et estimée 5 000 euros. La vente comprend également des œuvres d'Atlan, Georges Mathieu, Eduardo Arroyo, Louis Cane, Jean-Charles Blais et, plus étonnant, deux énormes sculptures estimées autour de 10 000 euros de Guy de Rougemont pour l'une et Philippe Perrin pour l'autre. "Il n'est pas possible de mener ce genre de vente à Paris où nous réservons nos locaux pour des vacations de prestige d'un montant global d'au moins 500 000 euros", indique Grégoire Billault du département Art contemporain chez Sotheby's France. La vente de Londres sera donc un bon test pour les artistes français. Rens. : 01 53 05 53 05.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°163 du 24 janvier 2003, avec le titre suivant : L'art contemporain français s'exporte

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