La moisson est bonne pour Sotheby’s

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 4 juillet 1997 - 221 mots

En partie grâce à une aquarelle sur papier de Vincent Van Gogh, Moisson en Provence, la première partie des ventes d’art moderne et impressionniste organisée le 24 juin chez Sotheby’s Londres a totalisé 34,85 millions de livres (303 millions de francs), le chiffre le plus élevé pour une vente de ce type en Europe depuis avril 1990.

Mise en vente par la famille du collectionneur J.B.A. Kessler, Moisson en Provence (juin 1888, 48 x 60 cm) n’avait été montrée en public qu’à une seule reprise depuis 1948. Elle a été adjugée 8 801 500  livres (76,5 millions de francs) – 800 000 livres au-dessus de son estimation non publiée – à un acheteur anonyme au téléphone, devenant du même coup l’œuvre moderne la plus chère vendue en Europe depuis 1990. 41 des 46 lots mis en vente ont trouvé preneur, et 7 autres records ont été établis : Kees Van Dongen (2,2 millions de livres), Ernst-Ludwig Kirchner (1,9 million de livres), Alexej von Jawlensky (1,2 million de livres), Emil Nolde (1 million de livres), Heinrich Campendonck (958 500 livres), Max Pechstein (837 500 livres) et Henri Laurens (529 500 livres). Ces sept tableaux, tous en provenance de la collection de Charles Tabachnick, ont réalisé 12,1 millions de livres (105 millions de francs), contre une estimation globale de 8 millions de livres.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°41 du 4 juillet 1997, avec le titre suivant : La moisson est bonne pour Sotheby’s

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