La Biennale, cru 1996

Davantage d’exposants et plus de variété

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 juillet 1996 - 307 mots

90 000 visiteurs sont attendus du 13 au 29 septembre pour la XVIIIe édition de la Biennale internationale des antiquaires, qui se tiendra à nouveau cette année au Carrousel du Louvre, le Grand Palais étant toujours fermé pour travaux.

PARIS. La Biennale internationale des antiquaires réunira 120 exposants, dont 30 venant d’Allemagne, de Belgique, des États-Unis, de Grande-Bretagne, d’Italie, des Pays-Bas, contre 98 exposants – dont 23 étrangers – lors de l’édition particulièrement réduite de 1994.
Le "cru 96" sera également élargi : davantage de marchands d’art d’Extrême-Orient y participeront, et, pour la première fois depuis plusieurs années, des spécialistes d’art primitif tels que Philippe Guimiot, de Bruxelles, et Alain de Monbrison, de Paris. On y verra en outre l’introduction de l’art moderne (jusqu’en 1950) avec les galeries parisiennes Piltzer, Daniel Malingue et Cazeau-La Béraudière. Cette année, la mezzanine sera utilisée pour présenter des objets d’art de petite taille.

Inspiration provençale
Patrick Jaouanet,  décorateur de longue date du grand salon parisien, revient cette année et succède à Jean-Michel Wilmotte, qui avait conçu l’architecture plutôt monochrome de la Biennale 1994. Il a choisi d’employer une couleur différente, et d’inspiration provençale (ocre, terre verte, terre rouge, bleu ardoisé), pour chacune des salles du Carrousel, dont le foyer sera "habillé" – selon le terme utilisé par les organisateurs – par le couturier Christian Lacroix, et les allées ornées de plantes vertes en abondance, notamment d’érables du Japon. Le 11 septembre, un grand dîner donné dans les Fossés Charles V au bénéfice de la Fondation des Hôpitaux de Paris, et présidé par Madame Bernadette Chirac, permettra à quelques happy few de visiter le salon avant même son vernissage, le lendemain.
Grâce à la collaboration des Relais & Châteaux, une région gastronomique française différente sera représentée tous les deux jours par un grand chef, qui prêtera ses talents au restaurant de la Biennale.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°27 du 1 juillet 1996, avec le titre suivant : La Biennale, cru 1996

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