Hammer’s au Luxembourg

Le Journal des Arts

Le 1 juin 1996 - 260 mots

C’est, officiellement du moins, pour mieux se battre sur le marché ouvert qu’annonce la fin du monopole des commissaires-priseurs en 1998, que deux commissaires-priseurs français, Me Gilles Vivier et Me Jean-Alain Labat, ont fondé au Luxembourg la société de ventes Hammer’s International Auctions.

PARIS - Nommé commissaire-priseur à Sens, en novembre 1983, Me Gilles Vivier a été interdit d’exercer ses fonctions pour une période de six mois par le tribunal de grande instance de cette ville, le 23 juin 1985, après une série de déboires financiers. Acculée à la fermeture, l’étude que dirigeait Me Jean-Alain Labat avec Me Laurent Thierry, rue Grange-Batelière à Paris, a été rachetée en 1994 par Me Marc-Arthur Kohn.

Société anonyme de droit luxembourgeois, Hammer’s, explique Me Jean-Alain Labat, est la première compagnie de ventes aux enchères à s’établir dans le grand-duché, où le statut de commissaire-priseur tel qu’on l’entend en France n’existe pas. "Le Luxembourg présente le grand avantage géographique d’être au cœur de la Communauté européenne, déclare Me Jean-Alain Labat. Nous espérons drainer une clientèle de l’Europe du Nord et de l’ouest de la France, où il n’y a pratiquement pas de commissaires-priseurs. Le Luxembourg possède également des atouts financiers et fiscaux : il n’existe pas de droit de suite, les clients pourront payer dans la monnaie de leur choix, et en liquide s’ils le souhaitent."

La première vente de Hammer’s, qui se tiendra les 1er, 2 et 3 juin, comprendra une vacation de grands crus français, estimés entre 4 et 5 millions de francs, ainsi qu’un choix de bijoux, mobilier, tableaux et objets.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°26 du 1 juin 1996, avec le titre suivant : Hammer’s au Luxembourg

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