Etienne-Martin et sa nageuse

Par Henri-François Debailleux · Le Journal des Arts

Le 16 mars 2016 - 188 mots

PARIS - Marie-Thérèse adorait la natation. Étienne-Martin l’épousa, pas nécessairement pour cette raison, en 1957 et en secondes noces. L’année suivante il réalisa cette Nageuse céleste. La sculpture est suspendue au rez- de-chaussée de la galerie Bernard Bouche. Réalisée en plâtre et fils de fer, elle n’avait encore jamais été montrée. On retrouve la nageuse au premier étage, sous la forme d’une étude cette fois, exécutée uniquement en fil de fer, tel un dessin dans l’espace. À ses côtés sont alignées onze petites sculptures en plâtre des années 1940 à 1979 : ici une Demeure, l’un de ses grands thèmes, là des têtes, mais aussi un couple debout, une composition abstraite qui évoque des fleurs, ou encore un visage qui ressemble à un masque. Les expositions consacrées à Étienne-Martin (1913-1995) sont suffisamment rares, surtout en galerie, pour que celle-ci soit remarquée. La précédente à Paris, ici même chez Bernard Bouche, remonte à… 1999 ! Tout simplement parce que l’on trouve très peu d’œuvres sur le marché. Les quinze pièces ici réunies (proposées de 15 000 à 90 000 euros), pour la plupart inédites, proviennent toutes de la succession.

« Étienne-Martin »

Jusqu’au 26 mars, Galerie Bernard Bouche, 123, rue Vieille-du-Temple, 75003 Paris, tél. 01 42 72 60 03, www.galeriebernardbouche.com

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°453 du 18 mars 2016, avec le titre suivant : Etienne-Martin et sa nageuse

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