LONDRES - Sotheby’s disperse le 8 juin à Londres le troisième chapitre de la collection d’estampes japonaises d’Adolphe et Suzanne Stoclet, constituée à partir de 1907.
Les deux premiers volets, dispersés dans les années 1960 chez Sotheby’s, avaient déjà suscité un grand intérêt. Couvrant 200 ans de cet art du « monde flottant », les 495 lots marquent un goût pour les maîtres primitifs Torii de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe. Estimée autour de 1 million de livres sterling (1,5 million d’euros), cette vente puise dans le répertoire des grands classiques japonais. De Toshusai Sharaku, le catalogue propose deux portraits d’acteurs respectivement pour 35 000-45 000 livres et 30 000-40 000 livres. Les amateurs d’estampes licencieuses peuvent s’encanailler avec 8 shunga de Susuki Harunobu pour 10 000-15 000 livres. Des estimations on ne peut plus raisonnables pour des pièces d’une grande fraîcheur.
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Estampes de la collection Stoclet
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°194 du 28 mai 2004, avec le titre suivant : Estampes de la collection Stoclet