Des peintres témoins de leur temps

L'ŒIL

Le 1 décembre 2000 - 209 mots

« Nous croyons et répétons sans lassitude, que l’art n’est vraiment grand que lorsqu’il est universel et s’adresse à tous les hommes et qu’il est accessible à tous et non à quelques initiés ou qui se croient tels », disait Isis Kischka à propos du salon « Les peintres témoins de leur temps » dont il fut l’initiateur en 1951. Chaque année, des peintres d’horizons différents se pliaient à l’exigence d’un sujet imposé en rapport avec l’homme et son environnement quotidien. Braque, Picasso, Matisse, Rouault, Van Dongen, Dufy ou Foujita travaillent, le temps d’un salon, sur des thèmes aussi différents que le dimanche, le bonheur, le sport ou la chanson. Tous ces thèmes, sensés réconcilier l’art et son public, obligent les artistes à se rendre sur le terrain. Pour le premier salon sur le thème du travail, Isis Kischka entraîne Léger, Chagall, Gromaire et d’autres dans des visites d’usines ou de chantiers. C’est dans l’émulsion de cette aventure artistique que nous plonge Jean-Pierre Osenat le 21 janvier avec la dispersion à Fontainebleau des archives de ce salon. Esquisses, dessins, aquarelles et autographes, en tout plus de 500 documents, témoignent de l’enthousiasme et de la grande créativité de cette aventure qui dura jusqu’en 1982.

FONTAINEBLEAU, étude Jean-Pierre Osenat, 21 décembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°522 du 1 décembre 2000, avec le titre suivant : Des peintres témoins de leur temps

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