Départ en fanfare à Maastricht

Par Éric Tariant · Le Journal des Arts

Le 19 mars 1999 - 337 mots

Fréquentation en hausse et haut niveau d’affaires : TEFAF Maastricht a démarré sur les chapeaux de roues dès le premier week-end de la mi-mars. La plupart des marchands se sont félicités de la qualité de l’organisation.

MAASTRICHT. Plus de 7 000 personnes lors du vernissage, 20 500 visiteurs au total lors du premier week-end, les collectionneurs et amateurs d’art ont été encore plus nombreux que d’habitude dans la petite cité batave située sur les bords de la Meuse. On notait la présence de nombreux conservateurs de musées venus de New York (Metropolitan), Los Angeles (Getty Museum), Londres et Washington (National Gallery), Paris (Louvre) et Boston (Museum of Fine Arts). Les allées de la foire étaient noires de monde dès le vendredi et l’accès à certains stands a été rendu très difficile notamment chez Axel Vervoordt dont l’espace aménagé en petit salon n’a pas désempli. Beaucoup de visiteurs également chez Bernard Steinitz et Adriano Ribolzi qui avaient particulièrement soigné la décoration. Du côté des tableaux anciens, le stand de Colnaghi, qui présentait La flagellation du Christ du Maître de la Passion de Karlsruhe acheté à Drouot cet hiver, était aussi très en vue. Le fort développement de la section XXe siècle constitue la grande nouveauté de cette édition. De nombreuses ventes ont été enregistrées dans ce secteur concernant des œuvres modernes et contemporaines. La galerie hollandaise Borzo Kunsthandel a vendu un Zadkine, Vincent Van Gogh marchant dans un champ, la galerie Thomas de Munich un Autoportrait de Giorgio de Chirico, Waddington Galleries de Londres, trois sculptures de Barry Flanagan, un bronze d’Henry Moore, Mère et enfant et un dessin de David Hockney. Résultats très encourageants aussi chez les Français. La galerie Cazeau-Beraudière a vendu plusieurs œuvres dès le premier jour, dont un Vuillard – Les trois générations – et un Derain – Collioure –, et Pierre Levy a cédé un charmant Pissarro de 1903, Quai Malaquais, autour de trois millions de francs.

Nous reviendrons plus longuement sur TEFAF Maastricht dans notre prochain numéro qui paraîtra le 2 avril.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°79 du 19 mars 1999, avec le titre suivant : Départ en fanfare à Maastricht

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