Ventes aux enchères

Commissaire-priseur, une profession en mutation

Par Jean-Christophe Castelain · Le Journal des Arts

Le 23 avril 2014 - 140 mots

Singularité française, comme le montre notre petit tour du monde de la profession, les commissaires-priseurs doivent affronter une série de bouleversements de leurs conditions d’exercice depuis la libéralisation découlant de la loi de juillet 2000.

Vente d'œuvres de Picasso provenant de la collection de Marina Picasso, chez Sotheby's Paris le 6 juin 2013. © Sotheby's.
Vente d'œuvres de Picasso provenant de la collection de Marina Picasso, chez Sotheby's Paris le 6 juin 2013.
© Sotheby's.

Que ce soit la mondialisation des échanges, la montée en puissance des maisons anglo-saxonnes, la révolution Internet, l’ouverture aux ventes de gré à gré, tous ces chambardements qui poussent à une plus grande professionnalisation, sont autant de défis pour un métier longtemps protégé par son monopole. Malgré de nombreux efforts, les commissaires-priseurs apparaissent encore trop individualistes et n’ont pas assez pris la mesure des enjeux. Comme en témoignent les entretiens croisés de la présidente du Conseil des ventes volontaires et du président du Syndicat des maisons de ventes qui affichent des positions pas si éloignées l’une de l’autre. Portrait d’une profession au milieu du gué.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°412 du 25 avril 2014, avec le titre suivant : Commissaire-priseur, une profession en mutation

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