Collections d’amateurs à pedigree

L'ŒIL

Le 1 mars 2003 - 217 mots

Au mois de mars, Christie’s Paris poursuit une activité entreprise jusqu’à maintenant avec assez de succès, la dispersion de collections particulières d’importance variable, associées à un nom ou une adresse prestigieux. C’est le cas pour la collection de Mme Nelia Barletta de Cates, contenu d’un superbe appartement situé avenue Matignon à deux pas de la maison de vente et décoré dans un esprit résolument néoclassique.
La collection est remarquable par la provenance illustre de certaines pièces. Collections de William Beckford pour une paire de bougeoirs George III en vermeil (50 000 à 80 000 €), et, probablement, pour une paire de gaines d’époque Louis XVI encadrant l’entrée du monumental salon (200 000 à 300 000 €). Collections royales, pour une paire de chenets réalisés d’après un dessin de Jean Démosthène Dugourc pour le pavillon du comte de Provence à Versailles (100 000 à 150 000 €). Parfois acquis aux précédents propriétaires de l’appartement, Loel et Gloria Guinness, le mobilier d’époque Louis XVI ou Empire montre une heureuse association de noms célèbres : Biennais, pour une table de milieu en bronze Empire, mais aussi Jacob, Tilliard, Delanois... Plus éclectiques, malgré la présence de pièces intéressantes, sont les bribes des successions du baron Fould-Springer et de Cécile de Rothschild, proposées le 11 mars.

Christie’s, Paris, 11 et 18 mars.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°545 du 1 mars 2003, avec le titre suivant : Collections d’amateurs à pedigree

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