Bonham’s pour de mauvaises raisons

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 18 février 2005 - 262 mots

PARIS - Bonham’s ayant renoncé à la vente d’automobile de collection intitulée « Les chevaux rugissants » à Paris le 13 février 2005 (reportée à Monte-Carlo le 16 mai 2005), un communiqué de presse émanant de la maison de ventes britannique précise que « cette annulation a été décidée en raison de difficultés rencontrées dernièrement pour l’obtention de l’autorisation de vente (délivrée par les autorités françaises) et pour les conditions qu’elle imposait. » Le Conseil des ventes, qui a jugé ce propos scandaleux, déclare avoir découvert les intentions de l’auctioneer avec une publicité diffusée dans la presse spécialisée le 7 janvier en France sous la double enseigne Bonhams-SVV France Expertises Enchères et dans laquelle les vendeurs d’automobiles étaient invités à contacter la société Bonhams. Convoqué par le Conseil des ventes, le commissaire-priseur Stanislas Machoïr de la SVV a reconnu qu’il n’était pas le véritable organisateur de la vente mais bien un simple écran pour Bonhams. « Cette société non habilitée à organiser des ventes en France n’a jamais fait de demande d’agrément auprès de nos services, ni même sollicité un dossier de libre prestation de services, procédure extrêmement simplifiée qui, dans des délais très courts, permet à une société étrangère de vendre à titre occasionnel sur le territoire français. C’est dans ce cadre législatif que, pour la première fois en France, la société londonienne Spink a pu procéder à une vente de timbres à Paris le 17 novembre 2003 », a déclaré le porte-parole du Conseil des ventes. Cette solution reste au demeurant moins compliquée et moins coûteuse que de reporter une vente.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°209 du 18 février 2005, avec le titre suivant : Bonham’s pour de mauvaises raisons

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