Bada : un bon cru 2000

Le Journal des Arts

Le 29 juin 2001 - 373 mots

La British Art Dealers Association (Bada), l’Association des antiquaires britanniques, a rendu publique sa douzième évaluation annuelle du marché de l’art au Royaume-Uni. Le dépouillement des réponses envoyées par 62 % des 400 marchands membres de l’association qui se sont prêtés au jeu révèle un commerce de l’art dynamique.

LONDRES (de notre correspondante) - Avec un produit annuel de 727 millions de livres (5,6 milliards de francs) contre 703 millions (5,4 milliards de francs) en 1999, le marché de l’art britannique n’a pas de soucis à se faire. Si la hausse la plus importante a été enregistrée dans le Grand Londres, le phénomène se vérifie sur l’ensemble du pays : 47 % des marchands du nord de la Grande-Bretagne indiquent une progression et 33 % pour ceux d’Écosse. Ainsi, 52 % des marchands ont signalé une augmentation de leur chiffre d’affaires, contre 40 % seulement en 1999. Quant aux ventes aux clients étrangers, elles représentaient, en 1998, 56 % du produit total contre 63 % l’an passé. Ce phénomène s’est encore amplifié à Londres et dans le Sud-Est où 68 % des ventes se font à l’exportation, cette tendance est inversée en dehors de Londres et dans les comtés adjacents. En effet, les acheteurs britanniques représentent, dans ces derniers cas, 74 % de la clientèle. Le nombre de marchands participant à des foires étrangères a également progressé, passant de 21 % à 23 %, tandis que 70 % des membres exposent au sein de foires nationales d’antiquités. Si plus de 52 % des marchands du centre de Londres interrogés réalisent un produit annuel supérieur à 1 million de livres (10 millions de francs), seuls 3 % de tous les membres londoniens de l’association enregistrent un chiffre d’affaires inférieur à 100 000 livres (1 million de francs). En revanche, hors Londres et le Sud-Est, aucun membre de la Bada n’a réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions de livres. Les antiquaires vendent davantage lors des foires nationales. La qualité et la disponibilité des marchandises sont également des facteurs de première importante pour les transactions. En ce qui concerne le renouvellement des stocks, 35 % des biens sont achetés lors de ventes aux enchères et 36 % lors de transactions conclues avec d’autres marchands.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°130 du 29 juin 2001, avec le titre suivant : Bada : un bon cru 2000

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