salon

Antibes au printemps

L'ŒIL

Le 1 avril 2000 - 193 mots

Ce n’est ni une année anniversaire, ni un compte rond pour le nombre d’éditions du salon d’Antiquités d’Antibes. Cependant, chaque année il attire des exposants venus des quatre coins de France. Pour sa 29e édition, 129 participants se partagent ce printemps le Fort Vauban. Peut-on commencer par le maître des lieux, Jean Gismondi ? Pourquoi pas puisqu’il donne le ton avec un stand conjugant les soieries vénitiennes de Rubelli au bronze d’une paire de candélabres représentant des vestales à l’antique et au grès brun foncé d’une superbe paire d’éperviers chinois du XVIIIe siècle. De la librairie Pinault, signalons un livre d’heures à l’usage de Rouen du XVIe siècle, de chez Michel Dermigny un cimier Ijo représentant un esprit des eaux et de la galerie Sapjo de Monte-Carlo une soupière en argent aux anses en forme de têtes de bélier, provenant d’Augsbourg et de la fin du XVIIIe. Au passage, il faut noter un bel ensemble des années 40 sur le stand d’Alain Braunstein avec Lalique, Leleu, Pasquaud, Csaky ou Djo Bourgeois. Le poirier noirci et le pin d’Orégon se marient ici avec le cristal taillé et le chrome.

ANTIBES, Fort Vauban, 8-25 avril.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°515 du 1 avril 2000, avec le titre suivant : Antibes au printemps

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